Victor Hugo et Juliette Drouet ont été deux des plus grands écrivains français du XIXe siècle. Leur histoire d’amour, qui a débuté en 1833, a été secrète, intense, mais aussi tumultueuse, car elle s’est déroulée dans l’ombre de la femme légitime de Victor Hugo, Adèle.
👉 Comment se sont-ils rencontrés ? Quels sont les moments forts de leur relation ? Quel a été l’impact de leur amour sur leur vie et leur œuvre ? Voici quelques éléments de réponse, basés sur les biographies et les correspondances.
La belle histoire d’amour secrète entre Victor Hugo et Juliette Drouet
Leur rencontre : un coup de théâtre
Leur rencontre a eu lieu en 1833, à Paris, lors des répétitions de la pièce de Victor Hugo, “Lucrèce Borgia”. Juliette Drouet, alors âgée de 31 ans, était une actrice qui jouait le rôle de la princesse Négroni. Victor Hugo, 31 ans également, était un écrivain célèbre, qui venait de publier “Notre-Dame de Paris”. Entre eux, ce fut le coup de théâtre, malgré le fait que Victor Hugo était marié et père de quatre enfants.
Ils se rapprochèrent grâce à leur passion commune pour le théâtre, la littérature, la politique. Ils se découvrirent une complicité intellectuelle, artistique, sentimentale.
Selon le biographe de Victor Hugo, Max Gallo, leur rencontre a été un choc pour les deux amants, qui se sont reconnus dans leur génie, leur sensibilité, leur audace. Il affirme que leur amour a été sincère, profond, exclusif, et qu’ils se sont aimés jusqu’à la mort.
Leur relation : une passion clandestine
Leur relation a été une passion clandestine, car ils devaient se cacher de la société, de la presse, de la famille. Ils se retrouvaient dans des appartements, des hôtels, des voyages, à Paris, à Bruxelles, à Jersey, à Guernesey.
Ils s’écrivaient des lettres enflammées, qui témoignent de leur tendresse, de leur admiration, de leur fidélité. Ils partageaient leur amour de la France, de la liberté, de la justice. Ils se faisaient des projets, comme de publier leurs œuvres, de soutenir les causes républicaines, de vivre ensemble.
Selon la biographe de Juliette Drouet, Gérard Pouchain, leur relation a été une source de bonheur, mais aussi de sacrifice, pour les deux amants, qui devaient affronter les obstacles, les scandales, les exils.
Il raconte que leur amour a été marqué par des moments de joie, comme la naissance de la fille de Victor Hugo, Adèle, dont Juliette Drouet fut la marraine, ou le succès de Victor Hugo avec la publication des “Misérables”, mais aussi par des moments de drame, comme la mort des deux fils de Victor Hugo, Charles et François-Victor, ou la folie de sa fille Léopoldine.
Leur séparation : un adieu déchirant
Leur séparation a eu lieu le 11 mai 1883, lorsque Juliette Drouet mourut d’une congestion cérébrale, à l’âge de 81 ans. Elle était dans son appartement de la rue de la Tour-d’Auvergne, à Paris, où elle vivait depuis 1852. Victor Hugo, 81 ans également, était à son chevet, et lui tint la main jusqu’à son dernier soupir.
Ce fut un chagrin immense pour l’écrivain, qui perdit sa muse, sa confidente, sa compagne. Il lui rendit hommage en lui dédiant plusieurs poèmes, comme “A celle qui est restée en France”, “A celle qui est voilée”, ou “A celle qui est trop gaie”.
Selon le biographe de Victor Hugo, André Maurois, leur séparation a été le coup de grâce pour l’écrivain, qui sombra dans la solitude, la maladie, le silence. Il explique que leur amour a été le plus grand de sa vie, et qu’il n’a jamais pu le remplacer, malgré ses nombreuses liaisons. Il affirme que leur amour a été éternel, et qu’ils se sont retrouvés après la mort de Victor Hugo, en 1885, dans le même caveau du Panthéon. 💔
Conclusion
Victor Hugo et Juliette Drouet ont donc vécu une histoire d’amour passionnante et touchante, qui a marqué l’histoire de la littérature française. Leur histoire d’amour, qui a débuté par un coup de théâtre, a été une passion clandestine, qui s’est achevée par un adieu déchirant. Leur histoire d’amour, qui a été sincère, profonde, exclusive, a été aussi source de bonheur, de sacrifice, de drame.
Leur histoire d’amour, qui a été célébrée, admirée, mais aussi critiquée, a été un modèle, un mythe, une légende.
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